Végétalisation

« L’avenue compte un alignement de 18 platanes
(Platinus x Hispanica).
- Comme indiqué en réunion publique le 11 avril 2024, ces
platanes se développent dans un environnement très urbanisé où le sol est, pour la
plupart, de piètre qualité, compacté et peu perméable. Les pieds d’arbres sont
particulièrement médiocres à certains endroits. De ce fait, les
arbres, en se développant, ont soulevé
les trottoirs, entrainant un risque de chute ou de blessures pour les
passants et rendant impossible la circulation de personnes à mobilité
réduite. Des racines ont
endommagé certaines clôtures, terrasses ou habitations riveraines ; des dossiers de
sinistre ont été déclarés pour des dommages causés aux biens mais aussi
car plusieurs personnes ont été blessées lors de chutes. - Par ailleurs, la réalisation des travaux début 2025
entrainera des coupes du système racinaire des arbres fragilisant leur
pérennité et créant des risques pour leur stabilité et la sécurité des
passants. - La mairie et Cœur
d’Essonne (CDEA) ont cependant demandé de préserver le plus d’arbres
possible , ce sur quoi le
bureau d’études a travaillé, depuis la réunion publique qui annonçait
l’abattage de tous les arbres.
- Les platanes, propriété
du département de l’Essonne (et non de la commune qui ne fait que les entretenir),
sont des arbres d’alignement, de fait, protégés. Aussi, un dossier
de demande d’abattage a été déposé par CDEA auprès des services de l’Etat qui
sont compétents pour autoriser ou non cet abattage ou faire des
préconisations. La DDT a reçu ce dossier et dispose de 2 mois pour
répondre. Il faut savoir que la DDT est sollicitée uniquement pour
l’abattage des arbres ; elle n’est pas compétente pour autoriser les
travaux autres que l’abattage (assainissement…). - En attendant, nous veillons à ce que toutes les
démarches soient entreprises avec la plus grande rigueur en respectant les
principes environnementaux.
L’objectif est donc d‘anticiper l’impact du projet sur
ces arbres, de conserver les platanes qui peuvent l’être et de trouver des
solutions pour concilier la revégétalisation de l’avenue avec ses nouveaux aménagements ».
